Développement durable

ENDEMA93 agit pour que soit appliqué au niveau local le volet environnemental du développement durable et suit la question de la transition énergétique, isolation des bâtiments...

Nous voulons des coquelicots

Nous voulons des coquelicots dans les champs pour que poussent des aliments sains, pour que les insectes foisonnent, que les papillons et les abeilles butinent.

Eau et assainissement

L'accès à l'eau potable et le traitement des eaux usées sont des enjeux essentiels des questions environnementales.

Circulations douces et transports

Les problématiques des déplacements en île de France ont un impact très fort sur la qualité de vie des personnes, notre association oeuvre à la promotion des circulations douces.

ENDEMA93 soutient le projet "Bus Bords de Marne" sur l’ex RN34

ENDEMA93 soutient le projet

ENDEMA93 soutient le projet "Bus Bords de Marne" sur l'ex RN34

La configuration de nos villes a été façonnée par la voiture, favorisant une division spatiale des activités humaines autour de centres d’affaires, commerciaux, de loisirs et d’espaces résidentiels, qui a rendu les déplacements entre ces différents lieux obligatoires. Pour accompagner l’essor des banlieues, la voiture individuelle a été jusqu’à maintenant privilégiée dans les choix des équipements routiers. Des autoroutes ont été construites, des rocades de contournements ont été aménagées, les voies des routes nationales ont été élargies, des parkings géants ont été créés.

Nous arrivons à un point de bascule.

La population de nos villes ne cesse de croître, entraînant une augmentation des déplacements au quotidien (travail, école, loisirs, achats…).

Le déséquilibre structurel de la région Île-de-France, avec, globalement, les activités tertiaires à l’Ouest et les logements encore abordables à l’Est, aggrave encore la situation et n’est pas près de se résorber. Les déplacements pendulaires continueront donc à rythmer la vie des habitants du territoire Grand Paris Grand Est (GPGE).

Les réseaux routiers ne peuvent plus absorber le flot grandissant d’automobiles. La saturation quotidienne s’accompagne d’un niveau de pollution jamais atteint, cause de 48 000 décès prématurés en France. L’accaparement de l’espace public par les véhicules individuels n’est plus acceptable.

Pour faire face à cette situation alarmante, les élu(e)s disposent d’outils. Le territoire GPGE élabore actuellement le Plan Climat Air Energie territorial (PCAEt). Le PCAEt oblige, entre autres, à diminuer la consommation d’énergies carbonées, notamment en réduisant l’usage de la voiture individuelle à moteur thermique, et à développer les transports collectifs (lire ici). Ce document encadrera le Plan Local d’Urbanisme intercommunal (PLUi), qui devra repenser l’aménagement, promouvoir les mobilités propres et actives et présenter une cohérence au niveau du territoire à la hauteur des enjeux environnementaux qui dépassent le cadre de la commune.

Les espaces de notre territoire dévolus aux circulations n’étant pas extensibles, la voiture individuelle ne peut plus être considérée comme une réponse pertinente aux déplacements.

Ne pouvant, dans un avenir proche, réduire nos besoins en mobilité, nous devons changer nos modes de transport.

Le réseau structurant (RER, métro…) permet de déplacer un nombre important de voyageurs sur de longues distances. Il est donc adapté aux trajets domicile/travail, et aussi pour accéder aux centres urbains, commerciaux et culturels. Il faut le renforcer, notamment en construisant la ligne 11 entre Rosny-Bois Perrier et Noisy-Champs, et en l’équipant d'interconnexions nombreuses.

Le réseau secondaire (bus, tramway…) qui relie les différents quartiers depuis les gares RER et les stations de métro a un rôle de desserte de proximité essentiel. Il doit être performant, à haut niveau de confort, sûr et fréquent, avec un maillage le plus fin possible.

Les déplacements doux (marche, vélo…), permettent de remplir les besoins en courtes et moyennes distances pour les activités du quotidien et doivent compléter l’offre de transport en leur octroyant la place qui leur revient.

Dans la concurrence qui oppose les différents modes de transport pour l’occupation des espaces de circulation routière, maintenant contraints, il faut privilégier les modes qui transportent le plus grand nombre de personnes dans les meilleures conditions possibles. Dans ce contexte, les transports en commun et les modes doux sont à l’évidence ceux qui remplissent le mieux cette fonction.

C’est dans cette logique qu’ENDEMA93 soutient le projet "Bus Bords de Marne" d’aménagement de couloirs en site propre de bus à haute capacité et de piste cyclable sur l’ex RN34.

Ce projet (voir ici et déposé votre avis) réorganise l’emprise de cet axe de circulation en redéfinissant la place de chaque moyen de transport. Il répond aux besoins de déplacement de la population.

Il est conçu pour renforcer l’efficacité de la desserte des quartiers résidentiels denses depuis les gares des RER A et E, de la future ligne 15 Est, de la station de la ligne 11 du métro prévue dans un premier plan du réseau Grand Paris Express et qui doit être relancée.

Il a également pour objectif de faciliter l’usage des modes actifs et comprend une végétalisation de l’espace urbain.

Ce projet, qui favorise les modes de transports alternatifs à la voiture individuelle, est un levier d’action pour réduire l’impact des transports sur l’environnement, sur le changement climatique, sur la pollution de l’air.

"Bus Bords de Marne" contribue à l’amélioration du cadre de vie dans le territoire Grand Paris Grand Est.